Quelles sont les raisons de la difficulté à transmettre une culture patrimoniale, ambitieuse et élevée ?

Quelles sont les raisons de la difficulté à transmettre

 

une culture patrimoniale, ambitieuse et élevée ?

                                    

 

 Crise de l’autorité à l’école

 

 

 

            Rapports tendus entre les générations d’une époque à l’autre.

         Dans le milieu scolaire, ce clivage entre professeurs et élèves de plus en plus important et pose ainsi le problème de la transmission du savoir.

 

         Difficultés des jeunes à reconnaître l’importance de la connaissance : arrivée massive au lycée d’élèves issus des milieux populaires pas préparés à recevoir une culture enseignée jusque là à une élite = fort taux d’absentéisme et comportements perturbants.

         Les élèves touchés par l’échec scolaire sont issus de milieux populaires car celui-ci est souvent cause de difficultés familiales, d’apprentissage, ce qui va entraîner des lacunes dans leur cursus scolaire.

         + de mauvaises conditions familiales et matérielles d’existence (précarité professionnelle, chômage + familles monoparentales) = élts qui viennent s’ajouter aux difficultés d’apprentissage.

         + de nouvelles pratiques culturelles des jeunes = plus de temps consacrés à leurs loisirs virtuels qui entravent les apprentissages plus traditionnels sur le plan scolaire.

        

         Culture de l’immédiateté qui s’oppose à une culture plus spéculative (lecture, silence, concentration, retour sur un passé éloigné). Aujourd’hui, l’internet et ses réseaux sociaux permettent aux élèves de se construire une vie virtuelle et donc de s’évader de leur quotidien.

          La jeunesse actuelle est qualifiée d’égocentrique, c’est à dire qu’elle se construit autour de sa personne sans aucune référence au passé et à toutes les valeurs qu’il représente

         Ce qui s’est déroulé avant sa génération ne la concerne pas. Comment transmettre une culture patrimoniale à la jeunesse actuelle si elle ne prend en considération que la sienne ?

         Christophe Lasch diagnostiquait déjà ce constat dans un livre publié en 1981, « la Culture du Narcissisme », en déclarant : « vivre dans l’instant est la passion dominante – vivre pour soi-même, et non pour ses ancêtres ou la postérité. Nous sommes en train de perdre de la continuité historique, le sens d’appartenir à une successions de générations qui, nées dans le passé, s’étend vers le futur ».

 

 

         L’école, considérée comme vecteur primordial de transmission du savoir et de la culture = en crise. Objectifs de plus en plus difficiles à atteindre : enseigner le socle commun de connaissances que chaque enfant doit posséder à la sortie du système scolaire tout en véhiculant des valeurs fondamentales gagnées dans le passé et transmises à chaque génération.

        

         conséquences pour la nouvelle génération : lacunes dans la maîtrise de sa propre langue (grammaire, orthographe), sur le plan culturel (sentiment d’appartenance à une nation de haute culture) et sur le plan du savoir-vivre = handicaps au niveau de l’insertion professionnelle (rapport avec l’autorité problématique).

          Crise de l’autorité de l’école = recrudescence de la violence au sein même des classes et dans l’enceinte des établissements scolaires + attitudes négatives en classe (bavardages, absentéismes, déconcentration…)

 

        

          Des écoles étrangères ont peut-être trouvé le moyen de transmettre à la génération actuelle une culture patrimoniale sans susciter le désintérêt des jeunes.

         En Finlande, la devise est que « chaque élève est important ». Les établissements sont autonomes par rapport au gouvernement. En effet, ils n’agissent pas sous la pression d’un programme à tenir à tout prix tout au long de l’année.

         De plus, la formation des professeurs est plus exigeante, plus appuyée et donc permet une meilleure efficacité dans la manière de transmettre le savoir. Par ailleurs, les élèves sont pris en charge dès l’apparition des premières difficultés. Les classes n’étant pas surchargées, les professeurs peuvent en effet prendre plus de temps à corriger les lacunes des élèves et peuvent réagir au cas par cas. Le redoublement est un fait exceptionnel en Finlande. En effet, il est quasi inexistant, comme peuvent le prouver les bons résultats que connaissent les établissements du pays.

         Les Finlandais n’ont pas la même vision de la scolarité qu’en France. Ils la voient moins agressive dans le sens où elle ne place jamais l’élève en position de faiblesse irrémédiable et en compétition avec ses camarades. En effet, pour ne pas perturber le suivi des élèves et leur permettre de toujours évoluer de manière positive, leurs notes n’apparaissent qu’au bout de sept ans. C’est à ce moment là que les élèves commencent à choisir eux-mêmes les options qu’ils souhaitent étudier et former ainsi leur propre cursus scolaire. Cette méthode est peut être le moyen de faire adhérer les jeunes à l’école et de trouver le plaisir de recevoir un enseignement. Le fait de permettre aux élèves de faire leurs propres choix les responsabilise face à leur avenir.

         La pédagogie finlandaise en milieu scolaire met en valeur la coopération, l’entraide et les activités des élèves.

         Face à des élèves aussi attentifs et des professeurs si bien formés, on peut constater que la transmission de la culture patrimoniale devient alors plus aisée et est considérée de façon plus appréciable. Les élèves prennent en considération le message émit par leurs professeurs. Ils ne voient pas en l’école un ennemi contre lequel se rebeller.

         La Finlande a réalisé l’objectif visé par de nombreuses démocraties : un système éducatif performant qui corrige les inégalités sociales.

 

         En Allemagne, l’école primaire connait également un taux de réussite conséquent. Il s’agit, pour leur système scolaire, de ne pas mettre sous pression les élèves. Il n’existe pas de notes dans les deux premières années, juste des appréciations orales. Cette méthode permet, tout comme en Finlande, de ne pas porter un jugement noté sur l’enfant afin de lui permettre de positiver et de ne pas se décourager à cause d’un chiffre. L’appréciation orale permet à l’enseignant de donner des avis positifs et moins positifs sur le niveau scolaire de l’enfant tout en gardant à l’esprit de le mener sur le chemin de la réussite. Les élèves adoptent une attitude respectueuse vis-à-vis de leurs professeurs, ils ne les voient pas comme des juges intimidants rabaissant leur travail. En France, ce problème est assez récurrent : les élèves en difficultés recevant des notes très faibles ont l’impression d’être rabaissés, ils perdent toute motivation et dénote un désintérêt particulier envers les matières scolaires. Ce constat renforce le problème de transmission d’une culture patrimoniale.

        

         En Allemagne également, les redoublements sont très rares. Les cours ne se déroulent pas comme en France. On parle là-bas de cours « ouverts », de projets collectifs qui proposent une ambiance plus agréable et plus propice à l’éducation. Les professeurs allemands sont intensivement formés à la pédagogie, ils savent ainsi mieux réagir face aux élèves et s’adapter à tous les comportements.

         Dans ce pays également, le rapport entre la génération des professeurs et la génération des élèves ne pose pas de problème. Leur conditionnement scolaire et leur présentation de l’école comme un lieu de culture et de réussite permet une transmission du savoir naturelle et efficace.

 

 

          Former intensivement les professeurs, amenuiser les journées de cours, proposer des formes de cours différentes, ne pas imposer de notes comme seuls juges du niveau scolaires… Ces qualités communes à la Finlande et à l’Allemagne ont permis à ces deux pays de connaître des taux de réussite conséquents. Ils ont trouvé le moyen de captiver la jeunesse, le leur inculquer le plaisir d’apprendre, de recevoir un savoir, afin, pour la suite, de s’insérer au mieux dans le milieu professionnel et de pouvoir également transmettre à leur tour aux générations futures ce qu’ils ont appris.

 

         L’école doit rester un lieu de partage de culture, de transmission de savoirs et de coopération entre le passé instruit par les professeurs et l’avenir des jeunes qui se construit.

 

                                                        Johanna Julé et Céline Besnard

 

 

 

Julé Johanna & Besnard Céline

Pourquoi est ce si difficile de transmettre aujourd’hui une culture patrimoniale ambitieuse et élevée ?

 

A l’origine, l’enseignement était source de savoir, de culture et de respect. Il était valorisé au sein de la société et le savoir acquis par un homme était source d’élévation sociale et culturelle. Aujourd’hui, l’école est perçue de façon négative par les élèves, et les professeurs ont du mal à faire reconnaître l’importance de la connaissance face à la nouvelle génération.

            Ce constat actuel trouve son origine, tout d’abord, dans des raisons sociales, familiales et culturelles. Il s’appuie également sur la perte de qualité de l’enseignement dans le système scolaire et le désarroi des professeurs face à la nouvelle génération.

Toutefois, certaines écoles ne sont pas confrontées à ce problème et certains pays ont peut-être en main la solution d’avenir tels qu’en Finlande ou en Allemagne.

           

         Tout d’abord, La nouvelle génération a des difficultés à reconnaître l’importance de la connaissance à cause de raisons sociales, car nous pouvons remarquer que ce sont généralement les élèves issus de familles précaires qui affichent un fort taux d’absentéisme ou des comportements perturbants.

 De plus, certaines familles de classe ouvrière connaissent des contraintes horaires qui limitent la présence des parents dans la sphère familiale et désaccordent les rythmes familiaux les enfants se retrouvent donc seul face à leur désarroi. En effet, de mauvaises conditions familiales et matérielles d’existence peuvent survenir à des difficultés d’apprentissage.

Cependant, ce constat est également dû à la déresponsabilisation des parents dans l’éducation scolaire de leurs enfants, autrement dit dû à des raisons familiales. En effet, ces familles ne sont pas soudées par la solidarité familiale en raison de séparations conflictuelles ou de processus de déclassement, par une absence d’emploi ou encore une instabilité résidentielle. Ces phénomènes sont des facteurs aux problèmes scolaires.

De nos jours, la génération actuelle renonce facilement devant les difficultés scolaires, les élèves adoptent donc un comportement méprisant: oubli de matériels, retards, absences, évitement des contraintes pédagogiques, ceux ci sont alors considérés comme de mauvais élèves.

            En effet, les professeurs sont confrontés aux handicaps scolaires de certains élèves ce qui les classes hors des normes scolaires.  Cependant, il existe aujourd’hui une inégalité des chances accrédite l’idée que l’inégalité dont souffrent les élèves des milieux populaires serait pour une large part le fruit de la négligence parentale.

            En outre, notre culture peut être un frein à l’éducation. En effet, l’entrée des nouvelles technologies dans nos foyers déconcentrent les élèves de leurs objectifs de réussite scolaire. Ils consacrent plus de temps à leurs loisirs virtuels et négligent, de ce fait, leurs travaux scolaires. La génération actuelle donne une importance démesurée au domaine de l’internet. En effet, cette technologie est notre avenir, c’est pour cela que les élèves se désintéressent de leur culture patrimoniale ainsi qu’à l’histoire de leur pays. Aujourd’hui, l’internet et ses réseaux sociaux permettent aux élèves de se construire une vie virtuelle et donc de s’évader de leur quotidien.

            Nous pouvons donc en conclure que la culture technologique actuelle est synonyme de détente pour ces élèves ce qui leur permet de s’évader mais aussi de ne pas remplir les contraintes scolaires.

En outre, la perte de qualité de l’enseignement dans le système scolaire pénalise également la transmission culturelle entre professeurs et élèves.

En premier lieu, l’école, considérée comme vecteur primordial de transmission du savoir et de la culture, connait des jours difficiles. En effet, il est délicat de répondre à la loi fondamentale que l’école s’impose à elle-même et tente d’appliquer à la société : enseigner le socle commun de connaissances que chaque enfant doit posséder à la sortie du système scolaire tout en véhiculant des valeurs fondamentales gagnées dans le passé et transmises à chaque génération.

            Le problème actuel est que la jeunesse n’est plus aussi réceptive qu’autrefois au message transmis par la génération plus ancienne. Ce souhait de se démarquer toujours plus l’éloigne peu à peu des connaissances du passé, tant au niveau de la nation même – son patrimoine – que du monde entier. Et c’est à ce moment là que le système scolaire ne fait plus le poids. En effet, le style d’enseignement, aussi changeant soit-il au fil des années, ne réussit pas à accrocher l’attention des élèves et à les faire apprécier venir en cours. Le discours des professeurs ne résonnent plus de la même façon qu’auparavant dans les oreilles des jeunes et la qualité de l’enseignement en pâtit.

Un autre problème se pose de nos jours. La jeunesse actuelle est qualifiée d’égocentrique, c’est à dire qu’elle se construit autour de sa même personne sans aucune référence au passé et à toutes les valeurs qu’il représente. Elle vit dans l’immédiateté. Ce qui s’est déroulé avant sa génération ne la concerne pas. De ce fait, comment transmettre une culture patrimoniale à la jeunesse actuelle si elle ne prend en considération que la sienne?

Christophe Lasch diagnostiquait déjà ce constat dans un livre publié en 1981, « la Culture du Narcissisme », en déclarant : « vivre dans l’instant est la passion dominante – vivre pour soi-même, et non pour ses ancêtres ou la postérité. Nous sommes en train de perdre de la continuité historique, le sens d’appartenir à une successions de générations qui, nées dans le passé, s’étend vers le futur ».

            De ce fait, les professeurs sont alors dépassés par les évènements. Ils ne trouvent plus le moyen, la bonne façon de faire en sorte de captiver l’attention des élèves et de leur faire comprendre l’importance de la culture. Ils sont vus comme des bourreaux, obligeant leurs élèves à faire des exercices, des devoirs et des leçons inintéressants et inutiles, et perdent la valeur qui leur était autrefois accordé.

            Ils ne perçoivent pas en face d’eux des personnes prêtes à recevoir des connaissances leur permettant de comprendre le monde qui les entoure afin de mieux l’appréhender(d’un point de vue professionnel). Les enseignants, malgré le désir de vouloir transmettre toutes les valeurs humaines et culturelles qui composent notre monde, peuvent se sentir découragés face à une jeunesse désintéressée. Cette désolation actuelle comporte de lourdes conséquences sur la nouvelle génération : lacunes en langues (grammaire, orthographe), en culture patrimoniale et en savoir-vivre qui pèsent énormément au niveau de l’insertion professionnelle et du rapport avec l’autorité.

De plus, il existe un autre problème auquel les professeurs doivent faire face : la recrudescence de la violence et de sa banalité au sein même des classes et dans l’enceinte des établissements scolaires. A ceci s’ajoutent également des problèmes quotidiens en classe qui ralentissent l’enseignement : bavardages, absentéismes, déconcentration… Des soucis récurrents qui prennent de plus en plus de place et de temps dans un cours et empêchent, de ce fait, une bonne écoute et une bonne transmission des leçons. Les professeurs doivent en effet consacrer beaucoup de temps pour régler ces divers problèmes et un peu moins pour s’occuper des élèves, résoudre leurs difficultés scolaires, les suivre activement…

            Par ailleurs, le système scolaire n’est plus le même qu’avant : les classes sont surchargées, ce qui empêchent les professeurs de s’occuper de chaque élève au cas par cas. De plus, les réformes instaurées par le gouvernement depuis une dizaine d’années pour sauver l’école française n’ont jamais abouti à terme à l’amélioration de celle-ci.

            Mais, tous ces problèmes rencontrés au sein même du système scolaire français et toutes les solutions mises en place pour les résoudre ne sont pas le souci de certaines écoles étrangères. Celles-ci ont peut être trouver le moyen de transmettre à la génération actuelle une culture patrimoniale sans susciter le désintérêt des jeunes.

En Finlande, la devise est que « chaque élève est important ». Les établissements sont autonomes par rapport au gouvernement. En effet, ils n’agissent pas sous la pression d’un programme à tenir à tout prix tout au long de l’année.

            De plus, la formation des professeurs est plus exigeante, plus appuyée et donc permet une meilleure efficacité dans la manière de transmettre le savoir. Par ailleurs, les élèves sont pris en charge dès l’apparition des premières difficultés. Les classes n’étant pas surchargées, les professeurs peuvent en effet prendre plus de temps à corriger les lacunes des élèves et de réagir au cas par cas. Le redoublement est un fait exceptionnel en Finlande. En effet, il est quasi inexistant, comme peuvent le prouver les bons résultats que connaissent les établissements du pays.

            Les Finlandais n’ont pas la même vision de la scolarité qu’en France. Ils la voient moins agressive dans le sens où elle ne place jamais l’élève en position de faiblesse irrémédiable et en compétition avec ses camarades (correction des inégalités). En effet, pour ne pas perturber le suivi des élèves et leur permettre de toujours évoluer de manière positive, leurs notes n’apparaissent qu’au bout de sept ans. C’est à ce moment là que les élèves commencent à choisir eux-mêmes les options qu’ils souhaitent étudier et former ainsi leur propre cursus scolaire. Cette méthode est peut être le moyen de faire adhérer les jeunes à l’école et de trouver le plaisir de recevoir un enseignement. Le fait de permettre aux élèves de faire leurs propres choix les responsabilise face à leur avenir.

Par ailleurs, la pédagogie finlandaise en milieu scolaire met en valeur la coopération, l’entraide et les activités des élèves. En effet, ils disposent, avant leurs études supérieures, de leur après-midi pour s’adonner à leurs activités sportives. Ce système permet aux élèves d’être plus performants en cours car ils ne sont pas constamment confrontés aux obligations scolaires et mettent donc plus de volonté à étudier.

            Face à des élèves aussi attentifs et des professeurs si bien formés, on peut constater que la transmission de la culture patrimoniale devient alors plus aisée et est très appréciée. Les élèves prennent en considération le message émit par leurs professeurs. Ils ne voient pas en l’école un ennemi envers lequel il faut se rebeller.

            La Finlande a réalisé l’objectif visé par de nombreuses démocraties : un système éducatif performant qui corrige les inégalités sociales.

            En Allemagne, l’école primaire connait également un taux de réussite conséquent. Il s’agit, pour leur système scolaire, de ne pas mettre sous pression les élèves. Il n’existe pas de notes dans les deux premières années, juste des appréciations orales. Cette méthode permet, tout comme en Finlande, de ne pas porter un jugement noté sur l’enfant afin de lui permettre de positiver et de ne pas se décourager à cause d’un chiffre. L’appréciation orale permet à l’enseignant de donner des avis positifs et moins positifs sur le niveau scolaire de l’enfant tout en gardant à l’esprit de le mener sur le chemin de la réussite. Les élèves adoptent une attitude respectueuse vis-à-vis de leurs professeurs, ils ne les voient pas comme des juges intimidants rabaissant leur travail. En France, ce problème est assez récurrent : les élèves en difficultés recevant des notes très faibles ont l’impression d’être rabaissés, ils perdent toute motivation et dénote un désintérêt particulier envers les matières scolaires. Ce constat renforce le problème de transmission d’une culture patrimoniale.

            En Allemagne également, les redoublements sont très rares. Les cours ne se déroulent pas comme en France. On parle là-bas de cours « ouverts », de projets collectifs qui proposent une ambiance plus agréable et plus propice à l’éducation. Les professeurs allemands sont intensivement formés à la pédagogie, ils savent ainsi mieux réagir face aux élèves et s’adapter à tous les comportements.

            Dans ce pays également, le rapport entre la génération des professeurs et la génération des élèves ne pose pas de problème. Leur conditionnement scolaire et leur présentation de l’école comme un lieu de culture et de réussite permet une transmission du savoir naturelle et efficace.

            Former intensivement les professeurs, réduire les journées de cours, proposer des formes de cours différentes, ne pas imposer de notes comme seuls juges du niveau scolaires… Ces qualités communes à la Finlande et à l’Allemagne ont permis à ces deux pays de connaître des taux de réussite conséquents. Ils ont trouvé le moyen de captiver la jeunesse, le leur inculquer le plaisir d’apprendre, de recevoir un savoir, afin, pour la suite, de s’insérer au mieux dans le milieu professionnel et de pouvoir également transmettre à leur tour aux générations futures ce qu’ils ont appris.

           

            L’école est un lieu d’éducation où les professeurs essayent de transmettre une culture patrimoniale ambitieuse et élevée. Cependant, cette culture devient difficile à transmettre en raison d’un cumul de problèmes sociaux, familiaux et culturels. Ces problèmes engendrent des difficultés d’apprentissage ainsi qu’un rejet du langage scolaire. La génération actuelle et en particulier les milieux populaires subissent un phénomène d’échec scolaire,

            Cependant, pour faire face à ces difficultés certains pays ont mis en place un système d’éducation qui pourrait être la solution à nos problèmes.

 

Besnard Céline & Julé Johanna

 

 

 

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